Note [6]
« Pouvoir choisir selon sa vanité ses parents ou sa patrie ne relève ni de notre volonté ni de notre liberté : ceux que la bienveillance de Dieu nous a assignés doivent non seulement être acceptés de bon cœur, mais surtout vénérés. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi Érasme devrait avoir honte ou se plaindre de sa naissance » : lettre xvii de la 2e centurie des Epistolæ de Dominicus Baudius (Leyde, 1650, v. note [8], lettre 334) sur la vie d’Érasme (déjà commentée dans la note [2], lettre 584), qui était bâtard.
Les mots exacts de Baudius (page 194) sont :
Neque enim est nostræ spontis et optionis, ut legere possimus ad fastum parentes : æquo animo non solum habendi, sed et colendi sunt quos Dei benignitas nobis assignavit. Quamquam non video, cur Erasmum ortus sui pudere aut pœnitere debeat.