Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (1) : sur le Laudanum et l’opium
Note [47]
V. note [2], lettre 312, pour la Pharmacopœia Augustana [Pharmacopée d’Augsbourg], publiée pour la première fois en 1560. Dans l’édition réformée, de 1652, révisée par Johann Zwelfer, on trouve bien, pages 261‑262, les formules commentées :
Pour le Philonium Tarsense Galeni (qui est la formule originale de Philon), Zwelfer fournit la même référence erronée que Guy Patin à Galien : θ. κατα τοπους (livre viii, au lieu de ix [ι], du traité « des lieux affectés », v. supra note [46]). Après avoir donné la liste de ses composants (safran, pyrèthre, euphorbe, nard d’Inde, poivre blanc, graine de jusquiame, opium et miel), il recopie Galien en disant qu’il est :
expertissimum ad sedandos vehementes et lethales partium dolores ventriculi, coli, hypochondriorum, hepatis, lienis, renum, uteri, excitatos à crudis humoribus, aut flatu crasso, aut imtemperie frigida. Valet etiam ad suffocationis periculum, singultum vehementem, et urinæ difficultatem.
[très efficace pour apaiser les douleurs violentes et mortelles des parties, estomac, côlon, hypocondres, foie, rate, rein, utérus, enflammées par des humeurs crues, par une flatuosité épaisse ou par une intempérie froide. Il agit aussi sur le péril de suffocation, le hoquet violent et la gêne à uriner].