Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii

Note [3]

V. notes :

Pour le chapitre lix, De l’Antimoine, livre v des huit livres de la Matière médicale de Dioscoride, comme pour les autres mentions de cet ouvrage dans la présente observation, j’ai recouru à la traduction française avec les commentaires de Matthiole (Lyon, 1579, v. note [42], lettre 332). Dioscoride considérait en effet l’antimoine comme un pur remède externe (page 740, lignes 3‑10) :

« Il a vertu de restreindre, étouper {a} les conduits du corps, de refroidir les excroissances de chair, cicatriser et mondifier les ulcères et ordures des yeux ; il arrête le sang coulant des pannicules du cerveau. {b} En somme, il a les mêmes propriétés que le plomb brûlé. Particulièrement, il empêche que les brûlures de feu ne s’élèvent en vessies, {c} mis dessus avec graisse fraîche ; avec cire et peu de céruse {d} < il > cicatrise les exulcérations qui ont croûte. »


  1. Boucher.

  2. Méninges.

  3. Phlyctènes (cloques).

  4. Blanc d’Espagne (carbonate de plomb).

Pline l’Ancien a décrit les mêmes emplois de l’antimoine au chapitre xxxiv, livre xxxiii de l’Histoire naturelle (Littré Pli, volume 2, page 416).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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