Note [3]
V. notes :
Pour le chapitre lix, De l’Antimoine, livre v des huit livres de la Matière médicale de Dioscoride, comme pour les autres mentions de cet ouvrage dans la présente observation, j’ai recouru à la traduction française avec les commentaires de Matthiole (Lyon, 1579, v. note [42], lettre 332). Dioscoride considérait en effet l’antimoine comme un pur remède externe (page 740, lignes 3‑10) :
« Il a vertu de restreindre, étouper {a} les conduits du corps, de refroidir les excroissances de chair, cicatriser et mondifier les ulcères et ordures des yeux ; il arrête le sang coulant des pannicules du cerveau. {b} En somme, il a les mêmes propriétés que le plomb brûlé. Particulièrement, il empêche que les brûlures de feu ne s’élèvent en vessies, {c} mis dessus avec graisse fraîche ; avec cire et peu de céruse {d} < il > cicatrise les exulcérations qui ont croûte. »
- Boucher.
- Méninges.
- Phlyctènes (cloques).
- Blanc d’Espagne (carbonate de plomb).
Pline l’Ancien a décrit les mêmes emplois de l’antimoine au chapitre xxxiv, livre xxxiii de l’Histoire naturelle (Littré Pli, volume 2, page 416).