Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : vi

Note [1]

Guy Patin a souvent parlé de la hyacinthe dans ses lettres, pour la dénigrer ; cette pierre n’était qu’un des composants de la prodigieuse confection homonyme, qui contenait aussi saphirs, émeraudes, topazes, perles, coraux, feuilles d’or, etc. (v. note [9], lettre 5).

Aujourd’hui moins connues des spécialistes, deux des gemmes citées méritent une explication.

Contrairement à Patin, Jean Fernel a loué les vertus de quelques fragments précieux dans sa Thérapeutique universelle (Paris, 1655, v. note [1], lettre 36), livre v, chapitre xxi, Des médicaments qui chassent les affections du cœur, appelés cardiaques (pages 424‑425) :

« On tient que le saphir, étant bu, soulage ceux qui ont été frappés du scorpion, qu’il préserve le cœur de toute impression de venin et qu’il apporte de l’amendement aux ulcères de l’intestin. L’hyacinthe remédie aussi aux coups des bêtes vénéneuses et aux affections malignes. L’émeraude en fait autant, non seulement étant bue, mais pendue au col, elle dissipe la mélancolie et la tristesse. »


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : vi, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8159&cln=1

(Consulté le 20/04/2024)

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