Autres écrits : Traité de la Conservation de santé (Guy Patin, 1632) : Chapitre IV
Note [5]
Hippocrate, Du régime, livre ii, § 60 (Littré Hip, volume 6, pages 573‑575) :
« Le sommeil, à jeun, atténue et refroidit, à moins qu’il ne soit prolongé, évacuant l’humide qui existe ; s’il est prolongé davantage, il échauffe, il fond la chair, il résout le corps et l’affaiblit. Après le repas, il échauffe et humecte, répandant la nourriture dans le corps. C’est surtout après les promenades du matin que le sommeil echauffe. Les veilles sont nuisibles après le repas, ne permettant pas à l’aliment de se fondre ; à jeun, elles produisent, il est vrai, une certaine atténuation, mais elles sont moins nuisibles. »