Note [16]
« L’administration d’altérants doit-elle précéder celle de purgatifs ? », conclusion affirmative, avec dédicace à Henri de Lorraine, comte d’Harcourt (v. note [4], lettre 29). L’antimoine n’est pas cité dans la thèse, mais on y lit, à la fin du 2e article, ce propos lourd de sous-entendus : Emetica plus nocent levia quam fortiora, modo ne deletria [Les émétiques doux sont plus nuisibles que les émétiques plus forts, à condition que ceux-là ne soient pas délétères].
Cette soutenance fut l’occasion d’un éclat du doyen Guy Patin, qui interdit à Jean Chartier d’y disputer comme examinateur (v. les Décrets et assemblées de 1651‑1652 à cette même date) : son nom ne figure pas dans la liste des neuf examinateurs (Domini Doctores disputaturi) ; selon ce qu’il en a lui-même écrit (v. note [12] du Procès opposant Jean Chartier à Guy Patin en juillet 1653), il y avait été remplacé par celui de Claude Guérin (qui figure en tête de la liste des disputants).
V. note [18] des Actes de 1650‑1651 pour Daniel Arbinet et sa première quodlibétaire.