Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit
Note [22]
V. note [8], lettre 97, pour Apollon, que les Romains nommaient Phébus.
Je n’ai trouvé aucun poème correspondant à ce titre latin ou grec d’Apollon dépouillé (même sous son surnom de Cynthius) dans les :
Nicolai Bornonii Professoris et Interpretis Regii, Opera omnia. Poemata, Orationes, Epistolæ. Versiones e Græco.[Œuvres complètes de Nicolas Bourbon, professeur et interprète royal : poèmes, {a} discours, lettres, traductions {b} du grec]. {c}
- Latins et grecs.
- En latin.
- Paris, Siméon Piget, 1654, in‑12 de 286 pages.
Toutefois, en feuilletant ce recueil et son Appendix [Appendice], sous-titré Poematia exposita [Poèmes délaissés] (Paris, Robert Sara, 1633, in‑12 de 169 pages, relié sous la même couverture que les Opera), je me suis consolé en dénichant cette épigramme Ad præstantissimum virum G. Patinum Bellovacum, Doctorem Medicum Paris. [Au très éminent M. G. Patin, natif du Beauvaisis, docteur en médecine de Paris] (Appendix, page 153) :
Quod tibi curatur rursus Fernelius edi,
Multiplicis præstas hoc rationis opus :
Consulis in commune, Patine, situque recondi
Immensas medicæ non sinis artis opes.
Ars illi tecum est, patria et communis, et unum
Sunt Samarobrini Bellovacique genus :
Sic facis esse tuos, alienos, iure, labores,
Alterius sit laus incipit esse tua.[Soucieux de faire renaître Fernel, tu mets au grand jour les multiples intérêts de son œuvre : tu la recommandes, Patin, publiquement et à la place qui convient, {a} sans permettre que soient dissimulées les immenses richesses de l’art médical. Toi et lui avez en commun et cet art, et votre patrie, car les natifs de l’Amiénois et du Beauvaisis partagent un seul et même génie. {b} Tout comme, de bon droit, tu fais tiens les travaux d’un autre, la gloire de cet autre commence à être la tienne]. {c}
- Dans les Écoles de la Faculté de médecine.
- Approximation poétique sur la géographie picarde : Jean Fernel (v. note [4], lettre 2) se disait Ambianus [natif d’Amiens], mais il avait plus précisément vu le jour à Clermont-en-Beauvaisis (v. note [10], lettre 106) ; Hodenc-en-Bray, ville natale de Patin, se situe 45 kilomètres à l’ouest de Clermont, et Beauvais est à mi-chemin entre les deux et à 58 kilomètres au sud d’Amiens.
- Cet éloge est curieux : Patin vénérait certes Fernel et a contribué à faire connaître ses préceptes en les enseignant ; mais il n’a, semble-t-il, participé qu’à la réédition d’un seul de ses livres, sa Pathologia (Paris, 1638, v. note [1], lettre 36).
V. note [2], lettre 100, pour une autre ode bourbonienne à Patin, imprimée dans le même recueil.
Ma digression ne résout pas l’énigme de l’Apollon dépouillé.