Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit
Note [75]
Je n’ai pas su identifier la « belle Garetière ». Garetière ou garretière était une ancienne orthographe de jarretière, mot qui dérive de jarret, pour désigner la veine (aujourd’hui dite poplitée) qui passe derrière le genou, ou le cordon qui tient le bas au-dessous ou au-dessus du jarret. Dans ce second sens, doté de galantes allusions, ce pouvait être le sobriquet d’une prostituée ; mais sans pouvoir écarter l’éventualité qu’il s’agît de son véritable nom, car il existait à cette époque des sieurs et dames de La Jarretière. V. notule {d}, note [86] du Faux Patiniana II‑7 pour l’Ordre de chevalerie anglais qui porte ce nom.
Quoi qu’il en soit, c’est sur cette leçon de morale que Nicolas Bourbon achevait sa complaisante description des turpitudes de son temps.