Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Triades du Borboniana manuscrit
Note [37]
Triades 67‑69.
On les appelle aussi hypoglottides, parce qu’on les laisse fondre doucement sous la langue. On enveloppe les pilules ordinaires d’une feuille d’or, de pain à chanter, {vii} ou de sucre, afin qu’on n’en sente pas le mauvais goût.
On les a ainsi nommées à cause de leur figure ronde, comme une petite balle, ou de pila, le nom du mortier où on pile les drogues. »
Observationes in Evangelia Quadragesimalia Passionis et Resurrectionis Domini, in gratiam Verbi Dei Concionatorum. Per R.P.F. Iacobum Corenum Ord. Minimorum Regularis observantiæ S. Ludovici ex provincialem. Nunc primum in lucem opus editum.Observations sur les Évangiles du carême de la Passion et Résurrection du Seigneur, pour le profit des prédicateurs du Verbe divin. Par le R.P. Iacobus Corenus, {i} ancien provincial de l’Ordre des frères mineurs de l’Observance de Saint-Louis. Publiées pour la toute première fois]. {ii}
Sans autre source que saint Luc, ce propos est suivi d’un bref commentaire médicamenteux :
Pilulæ absorbendæ sunt, non gustandæ, aut dentibus comminuendæ, ne prægustetur amaritudo. Sic huius modi præcepta non sunt examinanda, sed adimplenda ; illum tantum consideremus, qui ea ordinavit et præcepit. Ad hoc nos hortatur Augustinus. Attende Christum medicum ægritudinis tuæ. Considera medicum, non medicinam, quæ licet sit amara, tamen est profutura ; illam tibi tam bonus medicus non præciperet, nisi salutem tibi allaturam agnosceret.[Les pilules doivent être absorbées sans être goûtées ni brisées avec les dents, afin de ne pas sentr leur amertume. Des préceptes de cette sorte ne sont pas à débattre, mais à appliquer, en n’ayant d’égard que pour celui qui nous les a ordonnés et recommandés. C’est ce à quoi nous exhorte Augustin. Honore Christ, qui est le médecin de ton mal. Considère le médecin et non le remède qui, bien qu’il soit amer, te sera secourable : un si bon médecin ne te le prescrirait pas s’il ne savait qu’elle te procurera le salut].
« Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement ; mais faites-vous enfants sous le rapport de la malice, et, pour le jugement, soyez des hommes mûrs. »
Le tome 10 des Sancti Joannis Chrysostomi Opera omnia [Œuvres complètes de saint Jean Chrysostome] {ii} (haut de la 2e colonne, page 397) en donne cette traduction du grec en latin, un peu différente de celle du Borboniana :
Non enim Ecclesia est tonstrina, neque ungentaria officina, neque ulla alia opificum qui sunt in foro taberna, sed locus Angelorum, locus Archangelorum, regnum Dei, ipsum cœlum.[En effet, l’Église n’est pas une boutique de barbier ou de parfumeur, ni quelque autre échoppe d’artisans qui sont sur le champ de foire, mais c’est le séjour des anges, le séjour des archanges : c’est le royaume de Dieu, le ciel même].
Le monde entier est en extase devant celui qui explique tout ” {f}
(Drexelius, Salomon, chapitre xviii, page 186, édition in‑24). » {g}
Omnibus naturæ fortunæque dotibus præditus. Hoc si cui libeat explicare, commemorabit singula corporis commoda ; deinde singulas ingenii, atque animi dotes ; postremo genus, opes, patriam, successus, et quicquid a fortuna solet obvenire. Rursum tertium exemplum erit Hippias omniscius. [Il est muni de tous les dons de la nature et de la fortune. Qui aura plaisir à bien comprendre cela se rappellera qu’il s’agit d’abord de tous les avantages du corps ; ensuite, de toutes les qualités du talent et de l’esprit ; et enfin, de la bonne naissance, de la richesse, de la patrie, du succès, et de tout ce que la bonne fortune a coutume de procurer. Hippias l’omniscient servira de modèle sur ce dernier point].
- V. note [16], lettre 176.
- Bâle, 1540, v. première notule {i}, note [54] du Borboniana 10 manuscrit.
Et Hippias e numero sophistarum est, artium multitudine prior omnibus, eloquentia nulli secundus.[Et au nombre des sophistes, Hippias est le premier de tous par la multiplicité de ses talents, et n’est le second d’aucun pour l’éloquence].
Salomon Regum sapientissimus descriptus et morali doctrina illustratus a R.P. Hierem. Drexelio Societ. Iesu.[Salomon, le plus sage des rois…, dépeint et glorifié pour sa doctrine morale par Jeremias Drexel {i} de la Compagnie de Jésus]. {ii}
- V. note [62], lettre 150.
- Anvers, veuve et héritiers de Ioannes Cnobbarus, 1644, in‑12 (et non in‑24) de 357 pages, pour la première édition.