Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7
Note [12]
Valère Maxime (v. note [7], lettre 41), Des Faits et des paroles mémorables, livre viii, chapitre ix, extension 3 :
Quantum eloquentia ualuisse Hegesian Cyrenaicum philosophum arbitramur? qui sic mala uitae repraesentabat, ut eorum miseranda imagine audientium pectoribus inserta multis uoluntariae mortis oppetendae cupiditatem ingeneraret: ideoque a rege Ptolomaeo ulterius hac de re disserere prohibitus est.[Quelle force d’éloquence ne devons-nous pas supposer à Hégésias, philosophe de l’école cyrénaïque ? {a} Il représentait les maux de la vie si vivement, il en faisait une peinture si déplorable que l’impression produite dans les âmes des auditeurs faisait naître chez beaucoup d’entre eux le désir de se donner la mort. Aussi le roi Ptolémée lui fit défense de continuer à discourir sur ce sujet]. {b}
- Hégésias de Cyrène est un philosophe grec du iiie s. av. J.‑C. (soit un siècle après Platon, mort en 348), dont le surnom, Peisithanatos [Qui pousse à la mort], résume la morale.
- Le pharaon Ptolémée ii a régné sur l’Égypte (qui avait annexé la Cyrénaïque) de 283 à 246 av. J.‑C.