Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [100]
Dans l’édition des Medici officiosi Opera [Œuvres du Médecin charitable], page 463, {a} Guy Patin, enhardi par son triomphe dans le procès que lui avaient intenté les pharmaciens de Paris, {b} a alourdi ce passage, en remplaçant aliaque Arabum figmenta, « et autres chimères des Arabes », par :
et aliæ putidæ Arabum quisquiliæ, quæ non magis prosunt ad eiusmodi affectuum curationem, quam calx aut cinis, inanisque pulvis, cum sint meræ nugæ, ab ignaris nebulonibus confictæ, et in sanctissimæ nostræ Medicinæ sacrarium malis artibus et infaustis avibus deportatæ.[et autres puants déchets des Arabes, qui ne sont pas plus utiles au traitement de cette sorte d’affections que ne sont la chaux, la cendre ou une poudre inerte, car ce sont de pures sornettes, que d’ignorants fripons ont fabriquées, et qu’arts maléfiques et oiseaux de mauvais augure ont introduites dans le sanctuaire de notre médecine très sacrée].