Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647)
Note [39]
Horace, Satires, livre ii, 2, vers 84‑88 :
ubique
accedent anni, tractari mollius ætas
imbecilla volet : tini quidnam accedet ad istam
quam puer et validus præsumis mollitiem, seu
dura valetudo inciderit seu tarda senectus ?[Les années s’accumuleront et ton âge décrépit voudra être traité plus mollement : quand te viendra fâcheuse santé ou insidieuse vieillesse, comment pourras-tu donc, toi qui es jeune et vigoureux, ajouter quoi que ce soit à la mollesse dont tu jouis aujourd’hui ?]
L’érable est réputé pour la dureté de son bois, qui n’égale pas bien sûr celle du bronze ; mais ces deux curieuses métaphores ne m’ont mené vers aucun auteur à qui Guy Patin aurait pu les emprunter. V. notule {a‑i}, note [25] du Faux Patiniana II‑7, pour le grammairien grec Didyme d’Alexandrie qu’on surnommait l’« homme aux entrailles d’airain ».