Annexe : Les deux Vies latines de Jean Héroard,
premier médecin de Louis xiii
Note [57]
Jean Héroard a témoigné sa gratitude dans la dédicace Au roi (Henri iv) de son Hippostologie, c’est-à-dire Discours des os du cheval, {a} page a iij r o) :
« Et pour cette raison, le feu roi Charles, lequel, sur toutes choses, {b} prenait un singulier plaisir à ce qui est de l’art vétérinaire, duquel le sujet principal est le corps du cheval, me commanda, quelques mois avant son décès, {c} d’y employer une partie de mon étude, pour en dresser après {d} quelque instruction aux maréchaux {e} et autres qui travaillent, et sans raison et sans science, aux maladies des chevaux, au grand regret le plus souvent de ceux qui, par leur ignorance, perdent les leurs {f} plus favoris. J’avais déjà conçu le gros de l’œuvre et fait dessein de l’ordre que je devais tenir pour élever cet édifice, quand il décéda : de telle sorte que je me vis frustré par son trépas de l’espérance que j’avais de rendre témoignage de mon ardent désir à satisfaire et obéir au vouloir de mon roi ; mais le feu roi {g} me commanda de le poursuivre […]. »
- Paris, Mamert Patisson, 1599, in‑4o illustré de 48 pages.
- Avant tout.
- Le 30 mai 1574, mes italiques soulignent ce point de grand intérêt chronologique.
- Procurer.
- « Maréchal-ferrant, ou simplement maréchal, est un artisan qui ferre les chevaux et qui les panse quand ils sont malades. […] On disait autrefois maréchausser les chevaux pour dire les panser et les ferrer. On a appelé en latin mulomedicus [v. note [14], lettre de Thomas Bartholin, datée du 18 octobre 1662] celui qui guérissait les chevaux et le bétail » (Furetière).
- Chevaux.
- Henri iii.