Annexe : Autobiographie de Charles Patin
(Lyceum Patavinum, 1682)
Note [18]
Toujours sans évoquer le nom de son frère aîné Robert (alors encore célibataire), Charles Patin confirmait ce qu’il avait laissé supposer plus haut (v. supra note [10]) sur la bibliothèque de leur père. Il la disait même ici augmentée de tout ce que possédait Guy Patin, qui aurait donc voulu déshériter le reste de ses enfants, ce qui est tout de même difficile à concevoir : ou Guy, emporté par l’émotion, s’était laissé aller à d’intenables promesses ; ou Charles, distillant sa bile noire quelque 25 ans plus tard, noyait ses rancœurs dans la rumination de souvenirs fantomatiques.