De Charles Spon, le 23 avril 1658

Note [7]

Lorenz Strauss (Laurentius Straussius, Ulm 1633-Giessen 1687), gendre de Johann Daniel Horst, {a} allait remplir la chaire de médecine et de physique de Giessen et devenir médecin du prince de Hesse-Darmstadt. Comme premier ouvrage d’une abondante production consacrée à la médecine et à l’histoire naturelle (Z. in Panckoucke), Strauss avait alors déjà montré son intérêt pour les curieuses nouveautés médicales en publiant une :

Epistola de Pulvere sympathetico ad comitem Digbœum.

[Épître sur la Poudre sympathique {b} adressée au comte Digby]. {c}


  1. V. note [9], lettre latine 247.

  2. V. note [28] de « L’homme n’est que maladie » (1643).

  3. Publiée à Darmstadt, 1651, in‑8o, cette lettre adressée à sir Kenelm Digby (v. note [19], lettre 237) a reparu dans le Theatrum Sympatheticum [Amphithéâtre sympathique] (v. note [28] citée dans la notule {a} supra), édition augmentée, Nuremberg, 1662, pages 127‑142.

Guy Patin a correspondu avec Strauss (v. note [9], lettre latine 247), mais il ne reste aucune trace de leurs lettres, hormis peut-être celle de Patin que Strauss a publiée dans sa Resolutio observationis singularis Mussipontanæ… [Réfutation de l’observation singulière faite à Pont-à-Mousson…] (Darmstadt, 1661, v. notes [2], lettre 717, et [1], lettre latine 167), mais son destinataire avait aussi bien pu être Horst que Strauss.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Charles Spon, le 23 avril 1658, note 7.

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(Consulté le 25/04/2024)

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