De André Falconet, le 20 juillet 1660
Note [7]
Camille de Neufville, comte-archevêque de Lyon devait présider à la thèse de philosophie que Noël Falconet allait disputer pour sa maîtrise ès arts. Son aumônier, était l’homme à rencontrer pour intercéder auprès du prélat.
Il s’agissait de Bédien Morange (ou Moranges, mort à Lyon en 1703). Le R.P. Gaspard Loarte, de la Compagnie de Jésus, lui a dédicacé ses Instructions pour les confesseurs, {a} en énumérant ses titres :
« prêtre, docteur de la Maison et Société de Sorbonne, prieur et comte de Saint-Jean-hors-les-murs de Genève, {b} chanoine de l’église collégiale de Saint-Nizier de Lyon et vicaire général substitué de Mgr Camille de Neufville, {c} archevêque et comte de Lyon primat de France, etc. »
- Lyon, Pierre Guillimin, 1674, in‑12 de 204 pages ; ouvrage que Loarte avait traduit du latin en français sur la demande de Morange.
- Prieuré bénédictin rasé par les réformés de Genève en 1534.
- V. note [25], lettre 308.
Morange fut membre zélé de la Compagnie du Saint-Sacrement. {a} Il avait alors publié deux livres :
[Courte analyse du livre des Préadamites, {b} qui expose et renverse en peu de mots le fondement de tout ce livre…] ; {c}
[Apologie du primat de Lyon, ou première Réponse contre la querelle de l’église de Sens…] {d}