De Marten Schoock, le 12 août 1656
Note [1]
Une lacune du coin supérieur droit de la feuille a rendu le début de la lettre partiellement illisible. Je me suis hasardé à rétablir [entre crochets] les mots latins qu’elle a mutilés, en comprenant que Christiaen Utenbogard avait fait connaître Guy Patin à Marten Schoock, et qu’en guise d’introduction à leur future amitié, il lui envoyait deux de ses ouvrages qu’il avait sous la main (parus en 1650 et 1652, v. note [18], lettre de Christiaen Utenbogard datée du 21 août 1656). Il comparait son présent à une humble aumône, et son correspondant à un éléphant (le plus grand mammifère terrestre). Cette grandiloquence dans la feinte modestie imprègne toute la lettre de Schoock.