Deux sens employés dans la correspondance de Guy Patin peuvent mériter explication :
- en termes de guerre, les coureurs sont des cavaliers détachés pour battre l’estrade (envoyer des cavaliers en reconnaissance), pour aller aux nouvelles et à la découverte des ennemis ; on le dit aussi de ceux qui sortent d’une garnison pour picorer ;
- en mauvaise part, un coureur est celui qui court avidement après certaines choses qu’il souhaite (Furetière).
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