L. 499.  >
À Hugues I de Salins,
le 22 octobre 1657

Codes couleur
Citer cette lettre
Imprimer cette lettre
Imprimer cette lettre avec ses notes

×
  [1] [2] Appel de note
  [a] [b] Sources de la lettre
  [1] [2] Entrée d'index
  Gouverneur Entrée de glossaire
×
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues I de Salins, le 22 octobre 1657

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0499

(Consulté le 07/12/2024)

 

Monsieur, [a][1]

Voilà notre consultation [2][3] que je vous envoie, que j’ai faite avec le bonhomme M. Barralis [4] qui est un de nos meilleurs docteurs. Lui et moi, nous la soumettons entièrement à votre bon jugement et vous prions d’en ordonner tout ainsi qu’il vous plaira. Quoi que vous en fassiez et que nous disions, c’est chose certaine que la pauvre femme est bien malade et qu’elle aura bien de la peine à surmonter l’hiver, qui est toujours fort rude à tels malades. Pourvu qu’elle trouve moyen de se défendre de la rigueur du froid, nous espérons beaucoup au cautère [5] derrière la tête et au lait d’ânesse, [6] avec un bon régime de vivre, [6][7] et encore plus aux bons conseils que vous pourrez lui donner sur-le-champ, vous qui voyez plus clair et qui la connaissez mieux que nous. Nous vous supplions de prendre en gré notre bonne volonté et de suppléer à nos défauts, voire même de passer l’éponge par-dessus tout ce que vous y trouverez à improuver. Un savant médecin de Leyde [8] nous a tout fraîchement donné une nouvelle édition du Cornelius Celsus qu’il m’a fait l’honneur de me dédier. En voilà un exemplaire que j’envoie à monsieur votre deuxième fils, [9] dans la lecture duquel sans doute il profitera. Le Varandæus [10] est achevé à Lyon, on y fait aussi Io. Heurnius [11] qui sera achevé à Pâques, in‑fo[1]

Le Mazarin [12] est affligé à Metz [13] de goutte [14] et de gravelle. [15] Plût à Dieu qu’il eût une entière santé et que nous eussions la paix ! Je me recommande à vos bonnes grâces et suis de toute mon affection, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Guy Patin.

De Paris, ce 22e d’octobre 1657.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
Licence Creative Commons "Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.
Une réalisation
de la BIU Santé