< L. 1021.
> À Johann Caspar I Bauhin, le 10 avril 1633 |
Codes couleur
×
×
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Caspar I Bauhin, le 10 avril 1633
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1021 (Consulté le 03/12/2024) | ||||||||||||
Je vous écris derechef pour vous supplier de me permettre que je ne vous sois importun par mes lettres, par le moyen desquelles je puisse quelquefois avoir un mot de réponse de votre Excellence. [1] Il y a quelques mois que je vous ai récrit, et envoyé un catalogue de quelques livres que je désirerais bien recouvrer par votre moyen en votre ville de Bâle. [2] C’est pourquoi je vous prie affectueusement de me faire ce plaisir d’en faire acheter ceux que trouverez chez les libraires ; et en ayant fait un paquet, l’envoyer à M. Machet à Soleure, [2][3] qui rendra l’argent des dits livres et paiera le port du dit paquet depuis Bâle jusqu’à Soleure, comme il a fait par ci-devant à MM. Platerus et Zur Matten pour un paquet que j’ai reçu. [4][5] Écrivez hardiment à Amsterdam, nous avons toute commodité d’y envoyer. Nondum accepi responsum a Frambesario, accipiam enim et tibi mittam. [3][6] Je voudrais bien savoir si vous ne faites rien imprimer de nouveau des œuvres de feu monsieur votre père, comme son Theatrum practicum, ou bien son grand Matthiole, qui est ici fort rare. [4][7][8] Je vous prie sur tous livres de ne pas oublier les décades de thèses recueillies par Genath en votre ville, [5][9][10] que je désire sur toutes choses. Il y a deux autres livres que je voudrais bien voir, l’un desquels s’appelle Hippol. Guarinonii execranda sive abominanda Orbis ; et l’autre, Carolus magnus redivivus, auct. Io. Gul. Stuckio, Tigurino. [6][11][12] Je vous prie de les faire mettre dans le paquet s’il y a moyen de les rencontrer, en blanc et sans être reliés si vous pouvez. Si vous prenez cette peine pour moi, magno me beabis munere, [7] et m’obligerez d’être à jamais, Monsieur, votre très humble et affectionné serviteur, Patin. De Paris, ce 10 avril 1633. | |||||||||||||
| |||||||||||||
Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
|