< L. latine 366.
> À Johann Georg Volckamer, le 28 août 1665 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 28 août 1665
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1399 (Consulté le 02/12/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 195 ro | LAT | IMG] Au très distingué M. Johann Georg Volckamer, docteur en médecine, à Nuremberg. Très distingué Monsieur, [a][1] Je réponds à M. Felwinger [2] par une lettre que je vous envoie ouverte, afin que vous la voyiez et que vous la cachetiez avant de la lui faire suivre. [1] J’ai écrit au très distingué M. Spon [3] au sujet du paquet que j’ai envoyé à Lyon le 20e de novembre, mais dont M. Richter ne m’a pas encore accusé réception. [4] Pour lui, s’y trouvaient les livres de mon fils Charles, [5] ainsi que, de ma part, les Mémoires de M. de Sully en deux tomes in‑fo, [2][6] et quelques autres choses pour M. Rolfinck. [7] Quand j’aurai trouvé un transporteur adéquat, je vous enverrai un échantillon de ce suc des Indes qu’on appelle cachou. [8][9] Si vous trouvez à vendre quelque recueil relié de nombreuses thèses médicales ou physiques, ou quelque collection de cette sorte de disputations, tel celui que j’obtins grâce à vous [3][10] (qui peut se présenter de temps en temps après la mort d’un docteur ou professeur de l’Université), [11] achetez-le-moi, je vous prie ; je vous en serai grandement reconnaissant, et vous en rembourserai le prix que vous m’indiquerez et vous enverrai ce que vous voudrez venant de chez nous. J’ai ici pour vous l’Hortus regius Parisiensis in‑fo, qui est un très grand catalogue de quantité de plantes. [4][12][13] La reine mère respire encore, mais ne fait plus que respirer. [14] J’ai ici quelque chose à expédier à M. Rolfinck ; je le lui enverrai avec d’autres livres et le salue, ainsi que MM. Richter, Fabricius, [15] etc. Je recommande à votre confiance ma lettre au très brillant M. Rolfinck. {J’ai en mains l’Hortus regius Parisiensis ; le mois prochain, je vous en enverrai un exemplaire avec d’autres livres que j’ai préparés pour vous} [5] Vale et aimez-moi. De Paris, le 28e d’août 1665. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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