L. latine 398.  >
À Sebastian Scheffer,
le 9 avril 1666

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 9 avril 1666

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1432

(Consulté le 28/03/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 207 vo | LAT | IMG]

Au très distingué M. Sebastian Scheffer, à Francfort.

Très distingué Monsieur, [a][1]

Je veux répondre à votre dernière, que m’a remise votre compatriote Kormann. Je ne vous tiens certes pas rigueur pour l’argent que vos marchands m’ont indûment fait payer ; je ne m’en étonne guère, mais m’en indigne : ce ne sont que vils commerçants guidés par le seul appât du gain, ut faciant rem, si non rem, quocumque modo rem ; [2] ces mots de Cicéron, au livre ii de Officiis[3] me plaisent fort : Nihil ingenui habet officina[1] Quand vous aurez un courrier à m’envoyer, adressez-le à M. Du Clos, docteur en médecine, pour faire tenir à M. Patin, docteur en médecine à Paris ; [2][4] cette voie sera la plus sûre pour vous, et moi, pour vous répondre, j’en emprunterai une autre, qui n’est pas moins sûre. Je pense que M. Du Clos est de retour dans sa ville depuis quatre jours. Ce jeune médecin de Tours, M. Houssaye, va revenir de son voyage, ses parents l’attendent le mois prochain. [5] Beaucoup espèrent ici la paix avec l’Anglais. [6][7] Ce que vous écrivez des manuscrits d’Hofmann [8] me fait plaisir et je vous en remercie : à la condition pourtant que l’épître que l’auteur m’a dédiée reste telle qu’elle a été jusqu’ici. [3][9] J’attendrai l’été prochain pour exaucer le souhait de M. von Vorburg, [10] si j’en trouve le loisir et si nos malades le permettent, car ils me laissent à peine le temps de dormir ; [11] en outre, avant d’en écrire, j’aurai dû m’affranchir d’avoir lu entièrement cet énorme ouvrage, ce qui ne se peut faire en si peu de temps. [4][12] En attendant, vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi.

De Paris, le 9e d’avril 1666.

Vôtre de tout cœur, Guy Patin.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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