L. latine 440.  >
À Johann Georg Volckamer,
le 26 octobre 1667

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 26 octobre 1667

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1472

(Consulté le 18/04/2024)

 

[Ms BIU Santé no 2007, fo 218 vo | LAT | IMG]

Au même. [a]

Très distingué Monsieur, [1]

Je vous ai tout récemment écrit, ce 21e d’octobre, mais reprends la plume pour vous aviser que M. Picques [2] m’a bien remis vos deux paquets. Dans le premier, j’ai trouvé deux exemplaires du livre de M. Werner Rolfinck de Medicamentis purgantibus[3][4] l’un relié et l’autre en blanc ; le second paquet contenait trois traités du très distingué M. Johann Theodor Schenck, [5] avec 25 disputations médicales [6] et deux thèses de M. Michael Dilherr. [1][7] Tout cela est parfait et je vous en remercie beaucoup ; mais indiquez-moi, je vous prie, le coût de tous ces opuscules ; j’en verserai le montant à M. Picques afin qu’il vous le rembourse. Je suis fort aise que vous vous démeniez si amicalement et avec tant de bienveillance pour mes affaires ; mais cela ne doit en rien se faire à vos dépens. Dites-moi aussi quel âge a le très distingué M. Rolfinck, pour que je lui écrive et le remercie pour son livre qu’il m’a dédié ; je vous serai aussi très reconnaissant de bien vouloir m’indiquer comment je dois m’y prendre avec celui qui m’a si grandement honoré en me consacrant un livre si savant, sans que je m’y attende ni m’en sente digne. Notre roi très-chrétien médite une grande guerre au printemps prochain, en Flandre et en Italie, voire ailleurs. [2][8][9] Je salue MM. les très distingués Rolfinck, Johann Theodor Schenck, Michael Dilherr, Richter, [10] Felwinger, [11] Fabricius [12] et nos autres amis. Certains écrits physiologiques et pathologiques du très distingué Hofmann courent sous la presse à Lyon ; [13] mais en raison de la difficulté des temps, on ne sait pas avec certitude quand ils verront le jour. Je vous envoie une lettre pour M. Rolfinck. Veillez à ce qu’elle ne se perde pas et lui soit sûrement remise. [3] Vale, très distingué Monsieur.

De Paris, le 26e d’octobre 1667.

Vôtre et sien, [4][14] Guy Patin.


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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