À Charles Spon, le 1er avril 1657, note 1.
Note [1]

« pour ensuite tuer impunément CAIM » : acronyme désignant les Carmes, les Augustins, les Jacobins (dominicains) et les frères Mineurs (franciscains).

Vade et occide CAIM [Va-t’en tuer…] était la cynique admonestation que l’Université de Montpellier faisait à ceux qu’elle avait gradués « à la petite mode », en les renvoyant dans leurs contrées d’origine (v. notes [52] et [53] de L’ultime procès de Théophraste Renaudot).

Les précédents éditeurs des lettres ne sont pas venus à bout de CAIM :

  • Prévot & Jestaz en ont fait un accusatif atypique de Cain (nom propre indéclinable, sauf dans sa forme latinisée Cainus) aboutissant (sans commentaire) à « pour que postérieurement il puisse impunément tuer Caïn » ;

  • Reveillé-Parise a tout bonnement remplacé CAIM par Christianos.

Aucun Mazuray ne figure dans la liste des docteurs en médecine de Montpellier au xviie s. établie par Dulieu. Guy Patin et Charles Spon ont plusieurs fois parlé du père et du fils dans leurs lettres.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er avril 1657, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0474&cln=1

(Consulté le 25/04/2024)

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