À Charles Spon, le 22 avril 1661, note 1.
Note [1]

V. notes [29], lettre 277, pour la réédition, par Charles Spon, des deux livres de Guillaume Dupuis de occultis pharmacorum purgantium Facultatibus… [sur les Facultés cachées des médicaments purgatifs…] (Lyon, 1654), et [37], lettre 332, pour leur court appendice (pages 193‑206) contenant les trois chapitres empruntés à Jacques ii Cousinot. Guy Patin parlait du Bibliopola Lectori, Sal. [Salut du libraire {a} au lecteur] qui précède cette annexe :

Superiori Guilelmi Puteani Diatribæ, appendicis loco, propter argumenti affinitatem, non incommode (ni fallor) adsuetur lacinia hæc ολοπορφυρος, De purgatrice medicamentorum Facultate, quam amice nobis communicavit Car. Sponius, Medicus Lugdunensis Clariss. decerptam ex iusto opere hactenus ανεκδοτω (quod penes se habet, κειμηλιου δικλω) Methodi Pharmaceuticæ Jacobi Cusinoti Filii, p.m. Medici origine et ordine Parisiensis, Regis Christianiss. Archiatrωn Comitis, necnon Regii Interpretis, Viri immortali gloria dignissimi : a cuius mellittissimo ore, se adolescentem Parisiis aliquot per annos pependisse, gratus agnoscit. Fruere Lector, ac Vale.

[Pour appendice au Discours de Guillaume Dupuis qui précède, à cause de leur proximité de propos, on a ajouté fort à propos (si je ne me trompe) cette petite pièce toute de pourpre, Sur la Faculté purgative des médicaments, que nous a aimablement communiquée Charles Spon, très illustre médecin de Lyon. Elle est détachée d’un ouvrage de qualité jusqu’ici inédit (qu’il avait en sa possession, comme une relique), la Méthode pharmaceutique de feu Jacques Cousinot, {b} le fils, médecin natif et gradué de Paris, premier médecin du roi très-chrétien et professeur royal, homme parfaitement digne d’une gloire immortelle : celui qui, jeune homme à Paris, s’est suspendu à ses lèvres toutes de miel pendant quelques années lui en sait profondément gré. Jouis-en, lecteur, et porte-toi bien].


  1. Michel Duhan.

  2. Jacques ii Cousinot, v. note [26], lettre 7.

En route pour l’Italie et porteur de la présente lettre, François Cousinot était de prestigieux lignage médical (v. la généalogie des Piètre) :

  • il était fils de Jacques ii Cousinot et d’Anna Bouvard ;

  • laquelle Anna était fille de Charles i Bouvard et d’Anne Riolan ;

  • laquelle Anne, sœur de Jean ii Riolan, était fille de Jean i et d’Anne Piètre ;

  • laquelle Anne était fille de Simon i, et donc sœur du Grand Piètre, Simon ii, et de Nicolas ;

  • pour dire tout ce que je sais de François, dont c’est la seule apparition dans notre édition, il était frère cadet de Jacqies iii Cousinot (v. note [27], lettre 207), que Patin a dit être « savant et riche bénéficier » dans sa lettre à Charles Spon datée du 16 décembre 1653.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 avril 1661, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0693&cln=1

(Consulté le 24/04/2024)

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