Note [1] | |
Louis Bourdaloue, jésuite, (Bourges 1632-Paris 1704) « roi des prédicateurs et prédicateur des rois », était entré à 16 ans dans la Compagnie de Jésus, qui le lança dans la carrière de la prédication. Appelé à Paris en 1669, il s’y fit aussitôt remarquer par ses talents oratoires. L’année suivante, il fut appelé à la cour, plut au roi et ne cessa plus dès lors de briller en chaire. Mme de Sévigné a salué ce fulgurant succès (lettre 118 à M. de Grignan, datée de Paris, le 3 décembre 1670, tome i, page 137) :
La célébrité de Bourdaloue fut telle qu’il a laissé son nom à une « étoffe modeste dont les femmes s’habillèrent pendant quelque temps après les sermons du P. Bourdaloue contre le luxe » (La Curne), à une « tresse ou cordon de chapeau avec une boucle, parce qu’on remarque que le P. Bourdaloue en portait » (Trévoux), à un « gâteau aux amandes et aux poires » (Robert) et à « une sorte de pot de chambre oblong » (Académie) que les dames emportaient à l’église pour se soulager discrètement pendant les interminables sermons du P. Bourdaloue. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 14 janvier 1670, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0975&cln=1 (Consulté le 04/10/2023) |