À André Falconet, le 10 août 1671, note 1.
Note [1]

Hugues de Lionne, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères, avait épousé Paule Payen en 1645.

Lettre de Mme de Sévigné à Mme de Grignan, le 2 août 1671 (lettre 188, tome i, page 311) :

« Ah ! que j’aurais été contente si la nouvelle de Mme de Lionne était venue toute seule ! C’est bien employé, {a} et sa sorte de malhonnêteté était une infamie scandaleuse. Il y a longtemps que je l’avais chassée du nombre des mères. Tous les jeunes gens de la cour ont pris part à sa disgrâce. Elle ne verra point sa fille ; on lui a ôté tous ses gens. Voilà tous les amants bien écartés. »


  1. Mérité.

Roger Duchêne cite en note une lettre de Mme de Montmorency à Bussy :

« Je crois que c’est M. de Lionne qui a fait exiler sa femme. {a} Ne pouvait-il pas chasser sa femme de son autorité particulière, et la vanité de ne rien faire dans son domestique que par lettre de cachet l’a-t-elle plus touché que la honte d’un plus grand éclat ? J’ai ouï parler quelquefois de parties carrées dans un lit, même d’un homme entre deux guenipes {b} de rempart, mais non pas encore d’un galant entre la mère et la fille. » {c}


  1. À Angers le 27 juin.

  2. Putains.

  3. Madeleine de Lionne, marquise de Cœuvres depuis 1670, et sa mère.

Saint-Simon (Mémoires, tome ii, pages 432‑433) :

« Mme de Lionne mourut quelques jours après à Paris. {a} Elle était Payen, d’une famille de Paris, veuve de M. de Lionne, secrétaire d’État, mort en 1671, le plus grand ministre du règne de Louis xiv. C’était une femme de beaucoup d’esprit, de hauteur, de magnificence et de dépense, et qui se serait fait compter {b} avec plus de mesure et d’économie ; mais elle avait tout mangé il y avait longtemps, et vivait dans la dernière indigence dans sa même hauteur, et l’apparent mépris de tout, mais à la fin dans la piété depuis plusieurs années. »


  1. En 1704.

  2. Estimer.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 août 1671, note 1.

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(Consulté le 12/12/2024)

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