Note [1] | |
Page 86, 10e ligne (au mot Ban) : « En effet, il se prend souvent en cette signification d’amende dans les lois des Lombards, comme l’a observé Pierre Pithou, liv. ii de ses Adversaires, chap. 20. » Adversaria (nom neutre pluriel) est un faux ami latin car il n’est pas à prendre au sens d’« adversaire, antagoniste, contradicteur » (adversarius, adjectif et substantif) ; mais de cahier qu’une personne a toujours devant les yeux (sous la main) et qu’on peut appeler brouillon, notes, registre ou main courante. Telle est l’acception qu’il convient en effet de donner au mot adversariorum dans le titre des : Petri Pithœi I.C. Adversariorum subsecivorum libri duo regogniti. Auctorum Veterum loci qui in iis libris aut explicantur aut emendantur, proxime indice notati sunt. Le chapitre xx et dernier du livre ii (page 142) commence par cette définition : Bannum in legibus Langobardorum solidorum lx. vel totidem ictuum pœnam signifcat : et id quidem constanter, nisi si legis ipsius verbis aliter difinitur. Bannum autem et ab eo Bannire verbum, eadem omnino significatione, qua a Francis hodie usurpatur […]. Ménage n’a pas tenu compte de la faute que lui signalait Guy Patin : on la retrouve intacte dans son Dictionnaire de 1694. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1019&cln=1 (Consulté le 29/05/2023) |