À Johannes Antonides Vander Linden, le 8 février 1662, note 1.
Note [1]

Theatro d’Arcani del Medico Lodovico Locatelli da Bergamo ; nel quale si tratta dell’Arte Chimica, et suoi Arcani, con gli Afforismi d’Ippocrate Commentati da Paracelso, e l’espositione d’alcune Cifre, et Caratteri oscuri de Filosophi, con due tavole, una de Capitoli, et l’altra delle cose piu notabili.

[Théâtre des secrets de Lodovico Locatelli, {a} médecin natif de Bergame : où il est question de l’art chimique et de ses ses secret, avec les Commentaires de Paracelse sur les Aphorismes d’Hippocrate, {b} et l’explication de certains chiffres et symboles obscurs des philosophes ; avec deux tables, l’une des chapitres et l’autre des choses les plus mémorables].


  1. Lodovico Locatelli, écrit Éloy, « s’acquit beaucoup de réputation à Milan dans le xviie siècle. Il inventa plusieurs nouveaux remèdes, et il y a apparence que le baume qui porte encore son nom dans nos dispensaires est de ce nombre. On l’appela à Gênes pendant le règne d’une maladie contagieuse qu’il traita avec assez de succès ; mais il y succomba lui-même en 1637, dans un âge peu avancé. »

    Ce baume de Locatelli est (Encyclopédie méthodique…, 1792) :

    « un médicament topique qui a été autrefois en grande recommandation pour la guérison et la consolidation des plaies et des ulcères ; c’est un mélange de cire, d’huile et de térébenthine, avec une petite proportion de baume du Pérou et du sang-dragon ; {i} il peut quelquefois être employé utilement, mais il est bien loin de mériter tous les éloges qu’on lui a donnés. »

    1. Le sang-dragon est une résine astringente et hémostatique, provenant du palmier dénommé calamus draco ; v. notule {b}, note [4], lettre latine 404, pour le baume du Pérou.

  2. Pages 308‑402 : aphorismes en latin et commentaires de Paracelse (v. note [7], lettre 7) traduits en italien.

  3. Milan, Gio. Pietro Ramelatti, 1644, in‑8o, avec frontispice représentant Hermès Trismégiste (v. note [9], lettre de Thomas Bartholin datée du 18 octobre 1662) et Paracelse surmontant sa devise, Alterius non sit qui suus esse potest [Celui qui peut être lui-même se garde d’appartenir à un autre].

    Ce livre a été réédité en italien à Venise (1667) et traduit en latin : Theatrum arcanorum chymicorum, sive de Arte chemico-medicâ tractatus exquisitissimus [L’Amphithéâtre des arcanes chimiques, ou traité très raffiné sur l’art médico-chimique] (Francfort, 1656, in‑8o).

    Ce titre ne figurait pas dans la 2e édition des deux livres de Scriptis medicis [des Écrits médicaux] de Johannes Antonides Vander Linden (Amsterdam, 1651, v. note [3], lettre latine 26), mais il est apparu dans la 3e (ibid. 1662, v. note [29], lettre 925), sous le nom de Ludovicus Locabellus (page 450).


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 8 février 1662, note 1.

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(Consulté le 19/04/2024)

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