À Sebastian Scheffer, le 6 septembre 1667, note 1.
Note [1]

« le procès est toujours pendant » (Horace, L’Art poétique, vers 78).

Ses trois dernières lettres (latines nos 430, 432 et 434) restant sans réponse, Guy Patin s’agaçait, une fois de plus, du silence épistolaire de Sebastian Scheffer. Il dura jusqu’en fevrier 1668 (v. la lettre de Guy Patin datée du 24 de ce mois-là) et ne s’expliquait sans doute pas par les entraves à la bonne circulation des courriers qu’engendrait la guerre de Dévolution, mais par sa gêne d’avoir mis Patin, à son insu (v. note [3], lettre latine 432), dans une situation fort embarrassante.

En effet, Patin ne cachait pas à Scheffer l’inquiétude et l’impatience que lui valaient la procédure engagée contre lui par le syndicat des libraires parisiens et la saisie douanière des livres contenus dans le premier tonnelet décrit dans la note [1] de la lettre latine 443, où se trouvaient 50 exemplaires des Opuscula medica [Opuscules médicaux] de Caspar Hofmann, qui venaient de paraître (Francfort, 1667, v. note [14], lettre 150) : v. note [2], lettre latine 434, pour leur confiscation.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 6 septembre 1667, note 1.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1469&cln=1

(Consulté le 19/04/2024)

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