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« Le cœur pense, le poumon parle, le fiel agite les colères, la rate fait rire, le foie incite à aimer. » Évrard de Béthune (Ebrardus Bethuniensis), grammairien flamand du xiiie s., semble être la source de cette citation, qui se lit dans son ouvrage intitulé Græcismus [Hellénisme]. Dans l’édition latine de Johann Wrobel, {a} ce sont les vers 106‑107, page 186 du chapitre xix, De verbis mixtis [Les mots mixtes]. La seule variante est l’emploi du mot iram [la colère] pour iras [les colères]. Alstedius (Johann Heinrich Alsted), qui n’était pas médecin, cite ce distique dans son Encyclopædia, {b} livre xiii, Physicæ Pars vi [6e partie de l’Histoire naturelle], chapitre vi, De hominis essentia [L’essence de l’homme], Regula xviii. Anatomia infimi ventris [Règle xviii. Anatomie de l’abdomen] (volume 2, page 183).
Le commentaire attribué à Guy Patin est plausible car il possédait ce livre et a dédaigné les compétences médicales de son auteur dans sa lettre du 6 mars 1650 (note [6]) : « aussitôt vous admirerez l’impertinence de ceux qui se mêlent d’un métier qu’ils n’entendent point. » V. notes :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-1, note 1. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8214&cln=1 (Consulté le 14/09/2024) |