À André Falconet, le 9 mars 1661, note 10.
Note [10]

Mme de Motteville (Mémoires, page 505‑506) :

« Le roi était affligé de la mort de son ministre et avait beaucoup pleuré. La reine, sa mère, plus forte que lui et plus dégoûtée des créatures par la connaissance qu’elle avait de leurs imperfections, sentit moins de douleurs. […] La reine mère fut la première qui dit à ceux qui sans cesse faisaient revivre le discours de la mort du cardinal qu’il n’en fallait plus parler, qu’elle craignait que le roi n’en fût malade et qu’il fallait qu’il s’occupât à quelque chose de mieux qu’à des paroles inutiles. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 9 mars 1661, note 10.

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(Consulté le 16/04/2024)

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