À Johann Georg Volckamer, le 12 juillet 1663, note 10.
Note [10]

Ce sont deux autres références citées dans la thèse de Christoph Nicolaï (v. supra note [6]).

  • Page 5, article viii, Tidicæus tract. de Theriac. (v. note [27], lettre 1020, pour le traité de Franciscus Tidicæus sur la thériaque, publié à Thorn en 1607) est simplement cité (à la 14e ligne) pour appuyer cette assertion :

    Paracelso hoc unguentum natales debere, ex l. i. Archidox. Mag. liquet. Scholæ enim Hermeticæ antiquæ et Hippocraticæ notum fuisse, minus verisimile est, utpote cum in nullis libris antiquioribus, ejusmodi quid vel obiter memoretur.

    [Il est clair que nous devons les origines de cet onguent à Paracelse, au livre i de l’Archidoxe magique. {a} Il est en effet moins vraisemblable qu’il ait été connu de l’antique École hermétique et hippocratique, étant donné qu’aucun livre plus ancien ne mentionne cet onguent ni quoi que ce soit qui y ressemble].


    1. Ouvrage de Paracelse composé de sept livres dont le Dr Marc Haven, son traducteur en français (Paris, Bussière, 1983), a dit dans sa préface que « tout lecteur habitué aux auteurs hermétiques et aux philosophes mystiques, étudiant sans parti pris les œuvres de notre auteur, y trouvera de grandes et fécondes vérités au milieu de beaucoup d’obscurités voulues ou inévitables ».

  • Page 6, article ix, Laurent Forer. in Viridar. philos. est rangé dans la liste de ceux qui ont poursuivi les recherches sur l’onguent. Laurentius Forerus (Laurenz Forer, Lucerne 1580-ibid.1659) est un théologien jésuite suisse allemand. Très aguerri aux controverses soulevées par les nouvelles doctrines, il a publié de nombreux ouvrages, dont le :

    Viridarium philosophicum, hoc est Disputationes aliquot de selectis quibusdam, iucundioribus, et utilioribus in philosophia materiis : partim in Ingolstadiensi, partim in Dilinagna Universitate ad publicum certamen propositæ, Præside Laurentio Forero Soc. Iesu Sacerdote. Nunc vero in gratiam studiosorum, medicinæ, et philosophiæ denuo typis excusa.

    [Bosquet philosophique, soit quelques disputations sur certaines matières choisies comme étant fort plaisantes et utiles en philosophie ; proposées à l’argumentation publique dans les universités soit d’Ingolstadt, soit de Dillingen, {a} sous la présidence de Laurentius Forerus, prêtre de la Compagnie de Jésus. Nouvelle édition pour le profit des étudiants en médecine et en philosophie]. {b}


    1. En Bavière.

    2. Dillingen, Udalricus Res, 1624, in‑4o ; la Disputatio de Sympathia et antipathia [Thèse sur la Sympathie et l’antipathie] occupe les pages 165 à 255.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 12 juillet 1663, note 10.

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(Consulté le 28/03/2024)

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