- La référence à Lysis (Λυσις, hypothétique philosophe pythagoricien) se trouve dans les Hypotyposes ou Institutions pyrrhoniennes de Sextus Empiricus, philosophe sceptique et médecin grec du iie s. (livre i, 14c) :
« Et le fameux Lysis avalait quatre drachmes d’opium sans en être incommodé. » {a}
- La capacité d’accoutumance (et de dépendance) aux opiacés n’étonnait déjà plus guère au temps de Guy Patin.
- V. note [30] de la leçon sur le laudanum et l’opium, pour l’Exercitatio de Jules-César Scaliger sur l’amfiam (v. note [13], lettre latine 109), contre Cardan.
- Page 30 des Œuvres pharmaceutiques de Jean de Renou (v. supra référence 2 de la note [101]) :
« Il y en a qui écrivent qu’un certain Lysis de nom mangeait souvent demi-once d’opium tout à la fois, sans inconvénient aucun. Quant à moi, j’ai vu une femme à Nemours qui en prenait tous les jours demi-dragme sans danger. Bref, on dit qu’il y avait anciennement une famille en Candie, {a} en laquelle tous, unanimement et sans exception, ensorcelaient tous ceux qu’ils regardaient, mais principalement les enfants qui mouraient de languison {b} peu après. C’est pourquoi je trouve être véritable ce qu’écrivent plusieurs, savoir est que ceux qui ont été nourris de poison toute leur vie sont entièrement exempts de tous ses efforts. » {c}
- En Crète.
- Langueur.
- Méfaits.
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