À Claude II Belin, le 28 mai 1635, note 11.
Note [11]

Le duché de Luxembourg était alors la plus grande province des Pays-Bas espagnols. Elle était bornée à l’est par l’archevêché de Trèves (v. note [30] du Grotiana 2), au sud par la Lorraine, à l’ouest par une partie de la Champagne et par l’évêché de Liège qui, avec une petite partie du Limbourg, le confinait aussi au nord. Ce duché, dans lequel celui de Bouillon était enclavé (avec Sedan pour capitale), s’étendait sur quelque 65 kilomètres du nord au sud, et 80 d’est en ouest. En grande partie couvert par la forêt d’Ardenne, le Luxembourg était fertile en blé et en vin, et détenait un grand nombre de mines de fer. On divisait le duché en deux quartiers. Le quartier allemand, à l’est, renfermait les villes de Thionville et de Luxembourg, sa capitale ; le quartier Wallon, à l’ouest, celles de Montmédy et Yvoix. Le traité des Pyrénées allait céder aux Français Thionville, Montmédy et Yvoix, formant ce qu’on appela dès lors le Luxembourg français (Trévoux).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 28 mai 1635, note 11.

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(Consulté le 25/04/2024)

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