Note [11] | |
Joannis Guioti de Garamberio, Equitis Nivernensis, Doctoris Monspeliensis, Collegii Medicorum Divionensium Decani, Divinæ Naturæ, Artisque Sacræ Triumphus. Hoc est Enarratio, et Enodatio Medico-Theologica Insignis, rari, et extraordinaris : at naturalis, non miraculosi Affectus. Ad medicos Belnenses. [Triomphe de la nature divine et de l’art sacré, qui est l’explication et l’éclaircissement médico-théologique d’une affection remarquable rare et extraordinaire, mais naturelle et non miraculeuse. Dédiée aux médecins de Beaune par Jean Guiot de Garambé, {a} chevalier du Nivernais, docteur de Montpellier, doyen du Collège des médecins de Dijon]. {b}
Le livre commence (pages 4‑6) par l’observation, à partir d’août 1647, d’une fièvre avec un impressionnant cortège de symptômes cutanés, généraux puis cérébraux, chez une jeune fille de douze ans. Nommée Catherine Le Blanc, elle était éduquée au couvent (in ædibus, ne dixerim carceribus Religiosarum [dans une maison, pour ne pas dire une prison de religieuses]) et appartenait à la haute bourgeoisie de Beaune (Nobilis in suprema Divionensis Curia Patroni, Philiberti Le Blanc, Belnensis, affinis nostri dilectissimi, lectissima filia [fille très distinguée du noble Philibert Le Blanc, natif de Beaune, avocat au parlement de Dijon, notre très affectionné parent]). Les médecins avaient présagé sa mort prochaine, mais des bains dans les eaux d’Alise (v. note [12], lettre 301) permirent une guérison rapide et complète en mars 1649 ; ce qui fit croire à certains que l’intercession de sainte Reine, patronne de ces sources minérales, avait provoqué un miracle. L’ouvrage se termine sur une Censura [un jugement critique] (page 71), à la fois théologique et médicale, qui éclaire son propos et les circonstances de sa publication à Bâle :
Jacques Lelong (Bibliothèque historique de la France…, Paris, Jean-Thomas Herissant, 1768, in‑fo, tome 1er, page 183, § 3207) ajoute :
Dans sa lettre latine du 4 janvier 1657, Guy Patin a élogieusement parlé de ce livre à son ami Johannes Antonides Vander Linden. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Hugues II de Salins, le 28 mars 1656, note 11.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0437&cln=11 (Consulté le 05/12/2024) |