À André Falconet, le 29 février 1664, note 11.
Note [11]

« quoiqu’il n’ait pas volé l’or de Toulouse ».

Aulu-Gelle (Nuits attiques, livre iii, chapitre ix, § vii, juste après l’explication du cheval de Séjus) a donné le sens de cette expression :

[Le consul Quintus Cæpio, ayant pillé Toulouse, dans les Gaules, trouva beaucoup d’or dans les temples de cette cité ; et on remarqua que ceux qui, dans le pillage, avaient pris de cet or périrent tous d’une mort misérable et violente]. {a}


  1. Aurum habet Tolosanum [Il a l’or de Toulouse] est l’adage no 998 d’Érasme : In eum qui magnis ac fatalibus afficitur malis novoque ac miserando exitio perit [Sur celui qui, frappé par de grands coups du sort, périt d’une mort inattendue et misérable].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 29 février 1664, note 11.

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(Consulté le 29/03/2024)

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