À Johann Georg Volckamer, le 12 juillet 1663, note 11.
Note [11]

L’article xxx (pages 12‑13 ) de la thèse de Christoph Nicolaï sur le traitement des plaies par l’onguent hopliatrique (v. supra note [6]) renvoient à ce propos :

Herm. Conringius vir certe fide dignissimus, similem non unam historiam sese recensere posse, gloriatur, plurimosque alios posse non dubitat l.c. de Herm. Medic. p. 228. Et Martin. Biermannus Orat. de Magic. action. contra Bodin. testari quodam Scripto Thom. Erastum tradit, se in multis chirurgis periculum fecisse, qui sine superstitione hoc fecerint ; sed nihil profecerint.

[Page 228 de sa Médecine hermétique, l.c., Hermann Conring, homme qui est sûrement tout à fait digne de foi, se glorifie de pouvoir recenser bien plus d’une observation semblable, et ne doute pas que de très nombreux autres le peuvent aussi. {a} Et Martin Biermann, dans son Discours sur les actions magiques contre Bodin, {b} rapporte que dans un de ses écrits, Thomas Erastus atteste en avoir fait l’expérience chez de nombreux chirurgiens, qui ont fait cela sans superstition, mais sans succès].


  1. V. note [3], lettre latine 34, pour ce livre d’Hermann Conring (Helmstedt, 1648), où se lisent ces deux phrases (chapitre xix, page 228, loco citato [passage précédemment cité par Nicolaï]) :

    Similem non unam historiam possum ipse recensere : plurimas alios posse, non dubito. Hinc sane fit ut ratio ipsi Paracelsici aliique Unguenti istius laudatores ausint vulneris paulo majoris, cui contusio adjuncta est, sanationem uni illi unguento concredere.

    [À moi tout seul, je puis recenser plus d’un succès, et je ne doute pas que d’autres en ont vu plusieurs. J’en conclus raisonnablement que les laudateurs de cet onguent, qu’il soit celui de Paracelse ou d’un autre, oseraient souvent se fonder sur sa seule action pour traiter une blessure un peu plus grave, à laquelle s’est ajoutée une contusion].

  2. Martin Biermann (1539-1595), professeur de médecine à Helmstedt : De magicis Actionibus εκστασις succincta. Sententiæ Johannis Bodini iure-consulti Galli opposita : doctissimo philosophantium consessui in Illustri Iulia ad disputandum publice proposita : a Martino Biermanno Ascaniensi : Respondente Iohanne a Petrum Hamburgensi [Examen succinct des pratiques magiques, opposé au jugement de Jean Bodin (v. note [25], lettre 97), jurisconsulte français, proposé pour être disputé publiquement par la très docte assemblée des philosophants de l’illustre Julia (l’Université d’Helmstedt) par Martin Biermann, natif du duché d’Anhalt ; répondant Johannes a Petrus, natif de Hambourg] (Henricopolis [Wolfenbüttel], Conradus Corneus, 1590, in‑4o).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 12 juillet 1663, note 11.

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(Consulté le 25/04/2024)

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