Note [115] | |
V. note [26], lettre 164, pour l’arrêt du Parlement du 8 janvier 1649, contre Mazarin. Guy Patin faisait ici preuve d’un certain manque de perspicacité. Contrairement à la sienne, la réaction du Parlement – du moins, celle de plusieurs des magistrats non frondeurs – fut de taxer les propositions espagnoles de « fourberie ». La ruse était trop grossière. Vallier (Journal, tome i, pages 228) en a parlé comme d’une affaire « chimérique et ridicule », regrettant que le Parlement y perdît son temps. Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 672 et 677) a lui aussi émis de sérieux doutes sur la créance à apporter aux propos de l’archiduc (vendredi 19 février, au Palais) :
Guy Joly (Mémoires, v. note [9], lettre 180, pages 59‑60, édition de 1825) et Retz (Mémoires, pages 423-425) ont en effet témoigné qu’Arnolfini travaillait à Paris depuis quinze jours avec les frondeurs pour établir sa lettre de créance. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 115.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0166&cln=115 (Consulté le 03/12/2024) |