À Claude II Belin, le 14 septembre 1638, note 12.
Note [12]

« mais je ne les crois pas » (v. note [4], lettre 19).

De fait, Marie de Médicis ne revint jamais en France. Elle avait quitté Bruxelles en août (v. note [6], lettre 37) pour être bien accueillie en Hollande, « comme l’épouse du grand roi [Henri iv] qui avait aidé les Provinces-Unies à se constituer, la régente qui avait favorisé leur développement, la mère du monarque qui les protégeait contre l’Espagne » (Henri Fouqueray, chapitre xv, Derniers jours des trois puissants protecteurs [1641-1643], pages 436‑437) ; mais Richelieu :

« ne tarda pas à marquer son mécontentement au prince d’Orange et lui demander de hâter le départ de l’exilée pour l’Angleterre ». Le voyage n’en était en fait alors qu’aux préparatifs : l’embarquement « eut lieu à la fin d’octobre 1638 à La Haye. Après une lutte de sept jours contre la tempête, le navire aborda enfin à Gravesend. Le 5 novembre, escortée de Charles ier, {a} Marie de Médicis fit son entrée dans la capitale de la Grande-Bretagne avec autant de solennité que si elle eût été encore sur le trône. » {b}


  1. Son gendre.

  2. La reine mère demeura en Angleterre jusqu’au début de septembre 1641.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 14 septembre 1638, note 12.

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(Consulté le 25/04/2024)

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