À Charles Spon, le 26 janvier 1655, note 12.
Note [12]

« que les décrets de Sorbonne ne passent pas la semaine ».

La Déclaration du roi, portant défenses à tous pages et laquais de porter dans la ville de Paris, soit de jour ou de nuit, aucunes armes, à peine de la vie. Vérifiée en Parlement le samedi 23e janvier 1655 (Paris, imprimeurs et libraires ordinaires du roi, in‑4o) passa la semaine puis qu’elle fut confirmée par une autre le 25 juin 1665 (Recueil du supplément d’édits, déclarations et arrêts du Conseil qui ont été omis des recueils qu’on a imprimés depuis 1606 jusques en 1710. Registrés au parlement de Dijon, Dijon, Jean Ressayre, 1710, in‑4o, page 18) :

« Par Nos lettres patentes en forme de déclaration du 22 janvier 1655, Nous avons fait défenses à tous les pages et laquais de porter dans Notre bonne ville de Paris et faubourgs d’icelle, soit de jour ou de nuit, aucune épée, poignard, pistolets de poche, bâtons ferrés et non ferrés, sur peine de la vie ; et considérant combien l’observation exacte de ces défenses a été utile à la sûreté de Nos sujets de Notredite ville et faubourgs de Paris, et combien de désordres et meurtres, qui auparavant la publication d’icelle étaient fort fréquents, ont cessé, Nous avons estimé nécessaire pour les mêmes raisons de faire observer la même chose dans toutes les villes et bourgs fermés de ce royaume et terres de Notre obéissance, où Nous avons appris que les pages et laquais, sous prétexte que Nos défenses sur ce sujet n’y ont pas été publiées, se licencient {a} de porter des armes et commettent diverses violences < et > meurtres au préjudice de la sûreté publique. »


  1. Se permettent.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 janvier 1655, note 12.

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(Consulté le 28/03/2024)

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