À Hugues II de Salins, le 30 avril 1655, note 12.
Note [12]

« sur les affections particulières qui sont dans Antonio Donato da Altomari ».

  • Médecin napolitain, Antonio Donato da Altomari (1520-1566) dut se réfugier à Rome en raison de calomnies ; il ne lui fallut rien moins que la protection du pape Paul iv pour oser reparaître à Naples où on le réintégra dans les places qu’il occupait autrefois (J. in Panckoucke). Son ouvrage le plus réputé est :

    De medendis humani corporis malis : Ars medica. Habentur in secunda parte omnes ii morbi, qui in prima deerant.

    [Remèdes aux maladies du corps humain : l’Art médical. Toutes les maladies qui manquaient dans la première partie se trouvent dans la seconde]. {a}

  • Pietro Salio Diverso, médecin italien de la seconde moitié du xvie s., natif de Fayence, étudia à Naples sous Altomari et revint ensuite exercer à Faenza, sa ville natale (O. in Panckoucke). Il a commenté l’ouvrage de son maître dans son :

    De Febre pestilenti Tractatus, et Curationes quorundam particularium morborum, quorum tractatio ab Ordinariis Practicis non habetur. Atque Annotationes in Artem medicam de medendis humani corporis malis a Donato Antonio ab Altomari, Neap. conditam.

    [Traité sur la Fièvre pestilentielle et les traitements de certaines maladies particulières dont les pratiques ordinaires ne s’occupent pas. Et des Annotations sur l’Art médical de soigner les maladies du corps humain, établi par Antonio Donato da Altomari, de Naples]. {b}

    Diverso a aussi laissé des :

    Commentaria in Hippocratis libros quatuor de Morbis luculentissima… Quibus non solum difficillima Artis Medicae capita explicantur, sed Hippocratis quoque obscuriora loca quam plurima ita enarrantur, ut, his delibatis, ad reliqua etiam eiusdem scripta facilis lectori pateat aditus. Index rerum locupletissimus ad calcem additus est.

    [Commentaires très lumineux des quatre livres d’Hippocrate des Maladies… Où non seulement sont expliqués les chapitres les plus difficiles de l’art médical, mais aussi interprétés un grand nombre des passages les plus obscurs d’Hippocrate, de manière que, les ayant mis de côté, un accès facile s’ouvre au lecteur sur le reste de ses écrits. Avec à la fin, un très riche index]. {c}


    1. Lyon, Antonius Vincentius, 1561, in‑8o en deux parties de 463 et 436 pages ; première édition à Naples, 1553.

    2. Bologne, Ioannes Rossius, 1584, in‑4o ; Francfort, héritiers d’Andreas Wechel, 1586, in‑8o de 518 pages.

    3. Francfort, Melchior Hartamannus, 1602, in‑fo de 398 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 30 avril 1655, note 12.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0401&cln=12

(Consulté le 23/04/2024)

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