De Charles Spon, le 15 janvier 1658, note 12.
Note [12]

« Si, au cours de sa fièvre, le malade grince ou craque des dents, à moins qu’il n’ait eu l’habitude de le faire depuis la plus tendre enfance, alors fais-en un délire, et sache qu’il faut s’attendre à la mort de cette personne ; s’il fait les deux ensemble, annonce l’imminence d’un grand péril. »

Ce sont les vers 21‑24 (section i, page 7) de la Sibylla. Dans ce passage du Pronostic d’Hippocrate, Charles Spon jugeait donc qu’il manquait un mot au texte (craquer), et que grincement et craquement des dents sont les deux phénomènes qui « vont ensemble » ; Littré ne l’a pas compris de la même manière, pensant très explicitement que ce sont la fièvre et le délire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Charles Spon, le 15 janvier 1658, note 12.

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(Consulté le 19/04/2024)

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