De Thomas Bartholin, le 25 septembre 1662, note 12.
Note [12]

Le chapitre ix (pages 104‑136) du livre de Calculo renum et vesicæ [sur le Calcul des reins et de la vessie] de Jan van Beverwijk (Leyde, 1638, v. note [11], lettre 72) est intitulé :

Calculi signa demonstrativa : Hippocratis loci explicati. Doloris nephritici modus : de eo variantia Hippocratis loca conciliata. Circuitus nephriticis admirandum exemplum : ejus caussa et symptomata. Manardi locus examinatus, et rationes notatæ. Urina nephreticorum. Ejus suppressio lethalis ; et comatis soporiferi caussa. A Dureto et Iacotio dissensum. Urinæ potus noxius. Urina arenosa non est calculi signum ; nec arenæ rubræ calculi renum. Hippocratis verba benigne interpretata. Ejusdem aphorismus enodatus præter mentem interpretum. Carunculæ cum urina excretæ. Torpor cruris nephreticorum unde. Galeni in eo, Langii, et Iacotii error. Testis retracti, nauseæ, vomitus caussa. A Galeno et Avicenna dissensum. Colici et nephretici doloris differentia. Celsi locus explanatus.

[Signes qui indiquent le calcul : explication de passages d’Hippocrate. Caractères de la douleur néphrétique : recueil des passages d’Hippocrate sur sa diversité. Exemple remarquable de la récurrence néphrétique : sa cause et ses symptômes. Examen du passage de Manardus et remarques sur son raisonnement. L’urine des néphrétiques. Sa suppression est mortelle, et la cause du coma stuporeux. Désaccord entre Duret et Jacot. Boire l’urine est néfaste. Une urine sableuse n’est pas un signe de calcul et des sables rouges ne sont pas ceux d’un calcul des reins. Paroles d’Hippocrate abondamment expliquées. Son aphorisme dénoué au delà de l’interprétation des traducteurs. Les particules charnues excrétées avec l’urine. D’où vient l’engourdissement de la jambe chez les néphrétiques. Erreur de Galien, de Langius et de Iacotius à son sujet. Cause de la rétraction du testicule, de la nausée et du vomissement. Désaccord entre Galien et Avicenne. Différence entre les douleurs colique et néphrétique. Explication du passage de Celse].

Beverwijk n’y cite pas Lommius, mais écrit (chapitre xii, page 117) :

Plerunque vero urina impedito descensu ad cerebrum transfertur, et coma infert inexpugnabile, quo non paucos quinque, sex, septem dierum ischuria sine ulla doloris querela continuo sopore vidi extinctos.

[En vérité, la plupart du temps, quand on empêche sa sécrétion, l’urine se porte au cerveau et provoque un coma incurable ; j’ai vu un sommeil continu emporter bon nombre de gens après une ischurie de cinq, six ou sept jours sans avoir souffert aucune douleur].

La lithiase urinaire n’est pas la seule cause de l’insuffisance rénale terminale (anurie).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Thomas Bartholin, le 25 septembre 1662, note 12.

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(Consulté le 25/04/2024)

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