Note [14] | |
Archidiacre : « supérieur ecclésiastique qui a droit de visite sur les cures d’une certaine partie d’un diocèse » (Furetière) ; à ne pas confondre avec le bachelier archidiacre de la Faculté de médecine de Paris (v. note [49], lettre 152). Louis Machon (1603-1672), après des études de droit à l’Université de Pont-à-Mousson, était devenu archidiacre de Toul, sa ville natale, dont il écrivit l’histoire. Bibliophile érudit, il était entré en 1644 au service du Chancelier Séguier, comme « antique pensionnaire et domestique » (Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, tome i, page 89). En décembre 1648, on l’avait accusé d’avoir abusé des sceaux pour de fausses lettres de noblesse et il avait été condamné au bannissement perpétuel en mai 1649 (v. note [27], lettre 226). Retiré dans les Ardennes, à l’abbaye de Valdieu, il se mit au service de Charles de l’Aubespine, marquis de Châteauneuf. L’abbé Machon a laissé plusieurs écrits polémiques et on lui a attribué une demi-douzaine de mazarinades. Je n’ai rien trouvé de lui sur la beauté du Christ. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 3 septembre 1649, note 14.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0195&cln=14 (Consulté le 15/10/2024) |