À Charles Spon, le 8 octobre 1649, note 14.
Note [14]

« La puissance divine aurait voulu savoir combien l’homme est grand ; elle s’est montrée sur terre et elle a donné Saumaise. »

Claude Sarrau (Sarravius, né en Guyenne 1599, mort à Paris le 19 mai 1651, v. note [3], lettre latine 237) avait été nommé conseiller au parlement de Rouen en 1627, puis à celui de Paris en 1635, en la deuxième des Enquêtes. Il avait été renvoyé l’année suivante à Rouen avec d’autres conseillers pour y faire l’intérim pendant l’exil du parlement de Normandie, interdit de séance par Richelieu. Sarrau fit alors tout son possible pour adoucir la punition de ses anciens collègues. Réputé pour sa grande érudition, il entretenait des relations épistolaires avec la plupart des savants illustres de l’Europe (Saumaise, Grotius, Ménage…). Christine de Suède figurait aussi parmi ses correspondants, il était son agent à Paris pour l’acquisition de livres rares et de manuscrits (Michaud et Popoff, no 2246). V. note [6], lettre 379, pour ses Epistolæ publiées à Orange en 1654.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 octobre 1649, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0201&cln=14

(Consulté le 29/03/2024)

Licence Creative Commons