À Charles Spon, le 14 juin 1650, note 14.
Note [14]

Mme d’Aiguillon continuait de s’acharner contre son neveu, le duc de Richelieu, dont le prince de Condé avait arrangé le mariage avec Anne de Pons en décembre 1649 (v. note [25], lettre 223).

Le 11 juin, assistée d’une douzaine de cavaliers, elle l’avait fait enlever au bourg de La Chapelle, sur le chemin de Saint-Denis (v. note [56] du Borboniana 10 manuscrit, notule {f}), et aussitôt enfermer dans son hôtel du Petit Luxembourg. La duchesse de Richelieu, Anne de Pons, avait immédiatement porté plainte devant Parlement, après s’être acquis le soutien de ses apparentés (son père, son frère, l’archevêque de Sens, oncle de son défunt premier mari, les marquis de Sourdis et de Cœuvres, le maréchal de L’Hospital, etc.), à l’exception de sa mère, Mme du Vigean, qui s’était depuis le début rangée contre elle, aux côtés de Mme d’Aiguillon. Les juges commencèrent à instruire l’affaire le 15 juin et demandèrent à entendre le duc de Richelieu, « et parce qu’il ne s’était point trouvé au Palais à cause de son indisposition, l’on envoya un huissier au Petit Luxembourg pour voir en quel état il était, et cet huissier rapporta au Parlement qu’il l’avait trouvé au lit malade » (Journal de la Fronde, volume i, fo 236 vo).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 juin 1650, note 14.

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(Consulté le 19/04/2024)

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