[Stade médical pour le Laurier de la Faculté de Paris, regroupé par Victor Pallu de Tours, {a} docteur de ladite Faculté, pour les années 1628, 1629, 1630 après la rédemption de l’homme]. {b}

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1. V. note [54], lettre 229.

2. Paris, Jean Camusat, 1630, in‑8^o de 387 pages ; ce titre hiératique n’annonce rien d’autre qu’une compilation de résumés de thèses.

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Le principal intérêt du livre est la splendide gravure qui représente la Faculté de médecine de Paris. Sous un Soleil radieux Hippocrate à gauche et Galien à droite tiennent l’écusson aux trois cigognes de la Faculté. On retrouve ces oiseaux dans les trois cartouches qui ornent le bas de la gravure :

• à gauche, une cigogne tient en son bec le rameau d’origan, avec la légende Medicina ;

• au milieu, Præceptores parentum loco habebo [Mes maîtres me tiendront lieu de parents], une mère nourrit bec à bec son cigogneau ;

• à droite, Munimentum ab insidiis [Défense contre les embûches], une paisible cigogne, avec le rameau dans le bec, tourne le dos à un rapace et à un serpent qui s’enfuient.

• Au-dessous, est imprimé ce distique de Pallu, In stemma Scholæ Paris. med. [À la gloire de l’École de médecine de Paris] :

  Cur manet hic ? cur non sedes avis advena mutat ?
  Miraris ? numquam hinc Phœbus abire solet.

  [Pourquoi reste-t-il ici, pourquoi cet oiseau migrateur ne change-t-il pas de nid ? Parce que jamais Phébus {a} n’a coutume de partir d’ici].

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  1. Autre nom d’Apollon, dieu des arts et de la guérison, assimilé au Soleil (v. note [8], lettre 997).

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