À Charles Spon, le 8 juin 1657, note 15.
Note [15]

Vercoquin : « petit ver qui ronge le bourgeon de la vigne. Signifie aussi une petite fureur qui saisit quelquefois l’esprit des hommes et qui les rend capricieux, acariâtres, têtus, et incapables de raison. Quand son vercoquin le prend, il n’y a pas moyen de vivre avec lui, de faire aucune affaire. On dérive ce mot du précédent parce que le peuple croit qu’il y a un ver dans la tête des gens agités par cette passion » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 juin 1657, note 15.

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(Consulté le 18/04/2024)

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