À Johannes Antonides Vander Linden, les 28 octobre et 7 novembre 1660, note 15.
Note [15]

« qu’il a labouré avec la génisse d’un autre », pour dire utiliser à son profit les moyens des autres ; adage tiré de la Bible (Juges, 14:18) :

Si non arassetis in vitula mea, non invenissetis propositionem meam.

[si vous n’aviez pas labouré avec ma génisse, vous n’auriez pas trouvé la réponse]. {a}


  1. Reproche de Samson aux jeunes Philistins à qui il avait soumis une énigme : « De celui qui mange est sorti ce qui se mange et du fort est sorti le doux ». Il s’agissait du miel que les abeilles avaient produit dans la carcasse d’un lion que Samson avait tué quelque temps auparavant. Par ses câlineries, la jeune Philistine que Samson venait d’épouser lui avait extorqué la réponse et l’avait donnée à ses compatriotes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, les 28 octobre et 7 novembre 1660, note 15.

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(Consulté le 08/12/2024)

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